La vie est belle

Les crises d’anxiété diminuent. Ça fait déjà deux semaines que je suis ici au BLM Fortuna Pond à Yuma et je ne veux pas partir. Cet endroit est un vrai paradis. Je ne me tanne pas des couchers de soleil.

La température se réchauffe graduellement et les gens que je rencontre pendant mes marches quotidiennes viennent de partout aux États-Unis (surtout au Nord ou il fait froid) mais aussi de l’Ontario et du Québec.  A chaque fois que j’en rencontre des nouveaux je les invite à se joindre à nous au feu du soir et j’ai rarement un refus. On échange nos comptes Facebook pour être capable de se suivre sur la route, nos blogues personnels et même nos adresses courriel car plusieurs veulent venir au Québec cet été. J’ai bien hâte de les revoir et de faire un bout ensemble dans mon coin de pays.

Cette semaine je continue à apprécier ce que je vois autour de moi à tous les jours.  C’est incroyable tout ce qui se passe autour quand tu prends le temps de regarder et d’écouter. Les fameux canards ne sont pas des canards mais des foulques (coot en anglais) ils n’ont pas le même genre de bec que les canards.

Foulque - Coot

Les oiseaux que je photographie se posent dans les arbres la queue toute sur le même bord comme un ballet.

J’ai réussi à prendre un pélican et un balbuzard en vol et même un hibou sur le bout d’une branche.

Le hibou est sur la branche au milieu

Les pêcheurs réussissent à attraper des poissons car la semaine passée la pêche n’était pas trop bonne.  Deux poissons-chats ou barbottes et hier, on a même été chanceux car un pêcheur dont la glacière était déjà pleine, nous a donné 3 truites arc-en-ciel fraichement pêchées. Hélène les a préparés pour diner et moi, qui d’habitude préfère le filet de sole parce que c’est doux comme goût, j’ai beaucoup aimé.  Le poisson frais ce n’est vraiment pas pareil.

J’ai lavé mes cheveux avec ma nouvelle douche et c’est super mais si je veux prendre une douche complète je devrai acheter un abri pliable parce que les rideaux en plastique même retenu ce n’est pas l’idéal ça ne reste pas en place car c’est trop léger.

Lorsque la lune se lève, on entend les coyotes hurler. On ramasse du bois en gang et on se fait un feu à tous les soirs. C’est le temps ou on relaxe et jase de nos voyages et de nos découvertes. Une chose que j’ai découvert si vous voyagez seul(e) et avez peur garder une bonne can de poison pour abeilles et guêpes à côté de votre lit. Ça projette aussi loin que 20 pieds et ça rend votre assaillant aveugle temporairement jusqu’à ce qu’il soit soigné avec l’antidote à l’hôpital.

Nos 14 jours étant écoulés nous espérons être chanceux (Bob, Hélène et moi) et que le Ranger nous laisse rester deux semaines de plus comme les autres campeurs avant nous. En attendant bonne semaine à tous et à la semaine prochaine.

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Faites attention à vous sur les routes

Céline