lundi 14 mai 2018

C'est parti, full time dans notre van.

Le Vanlife qui commence avec la magie d'un beau levée de soleil à la fête des mères sur une rue à Montréal.

Le matin du 13 mai 2018, un nouveau chapitre s'ouvre dans notre vie. Les clés de l'hôtel ont été remises le soir auparavant et un soleil radieux caresse la tôle de Tiki Motel doucement comme un signe de bon augure pour commencer cette nouvelle aventure. Pit pit pit, les oiseaux chantent et la vie est rose...pas encore.

La quatrième purge de la chambre d'hôtel a pris 12 heures. Des affaires au cas, du linge au cas et des cossins au cas, toutes ces choses qui evidemment n'entre pas dans la van qui été déjà pleine à 85%. Sans compter les pièces et les bidules mis de coté pour des projets sur le véhicule qui n'ont pu être complétés dû à notre précieuse météo d'un printemps merdique.

Quand tu es rendu à compter tes crayons et tes bobettes, les choix difficiles s'imposent et on a été obligé de larguer encore plus de stock. Tout ça n'est pas fini, il en reste encore à larguer...la cinquième purge. L'espace est restreint au point oû il y a une remise en question d'absolument tout. À suivre.

Un autre point important, la routine. En 48 heures on s'apercoit que les priorités et comment on fait les choses changent vite. La relation avec les objets restants aussi. Un exemple, mon BBQ. Pour la plupart des gens un BBQ est cet objet inanimé qui traine sur le balcon jusqu'à ce qu'on en a besoin. Le pire qui peut arriver c'est de manquer de gaz ou d'avoir une malédiction qui vous suit en sorte que le crisse de piton du starter marche jamais. Dans mon cas, le BBQ est cet objet maudit qui est toujours dans mon chemin à chaque fois que je dois sortir un item de la "cave" (sous le lit accesible par les portes arrières).

Sa forme non conventionnel et son design qui fait que tout, mais tout, s'accroche à tout quand je dois bouger quelque chose pour ne serait-ce de quelques centimètres. Je déteste mon BBQ avec une passion, oui plus intense que mes vieux bâtons à saucisses mais moins que mon ancienne Lumina APV, et une solution à long terme devra être trouvée. En attendant je l'ai circoncis en enlevant ses poignées pour faire plus de place et lui montrer c'est qui le boss.

Fait cocasse, bien qu'il soit certain que tous les objets sont quelque part dans la van, il arrive encore de perdre des choses dans ce petit espace. L'organisation aura tôt fait de résoudre ce calvaire de tous les temps.

Bonne Route

Gerry   :)

2 commentaires: