jeudi 30 août 2018

La dernière grosse purge.


Hier je me suis enfin débarrassé de mon dernier gros morceau, notre Hyundai Tucson. Je l’avais donné à ma fille mais le véhicule s’est révélé moins que fiable. Pas surprenant pour une bébelle de presque 10 ans. Je voulais l’offrir en échange à la location de son véhicule neuf, mais le prix dérisoire offert n’ajoutais pas grand-chose à la transaction.

Je l’ai vendu 10 minutes plus tard pour deux fois le prix offert, toujours un méchant bargain, à un père de famille qui passait par là en partant une conversation sur le bord du trottoir. La transaction finale s’est fait hier, ce qui a bouffé 5 heures de ma journée. J’ai beau clamer être relaxe et pas pressé, ça l’air qu’il y a des gens qui le sont pas mal moins que moi. Enfin, une affaire de moins dans nos pattes et des dépenses en moins aussi. D’ailleurs, on révise notre situation coté assurances. S’il y a un conseil que je peux vous donner concernant les assurances, trouvez-vous un bon courtier d’assurance. Rien n’égal un courtier qui peut magasiner pour vous et être votre représentant auprès des assureurs en cas de pépin. Demandez aux gens autour de vous pour des bonnes références. Les courtiers, comme dans tout domaine, ne sont pas tous égaux. On fait affaire chez Bruno Sawyer à Terrebonne.

Aujourd’hui, on prépare la van pour une excursion vers Québec demain pour une rencontre avec d'autres nomades. Québec vendredi et on va trainer dans le coin jusqu’à jeudi ou vendredi prochain pour El Campo à l’Île aux Coudres, un rassemblement de vans. On vous tient au courant de nos déplacements pendant cette petite escapade. On en a profité aujourd’hui pour nettoyer le camion, laver linge, draps et l’équipage. La fin de la canicule est la bienvenue. Drôle comment nous sommes passé de centre de l’enfer à automne BOUM comme ça. Sans air climatisé dans Tiki Motel, on se plaint pas.

Bonne Route.

Gerry J

lundi 27 août 2018

Quand ton internet explose, une fin de semaine typique en Vanlife.


Vendredi dernier, notre internet a explosé! On avait fait une entrevue avec une journaliste la journée d’avant ne sachant pas que l’article allait paraître dans le Journal de Montréal. Nous avions une exposition avec Go-Van dans le Mile-End le même soir et arrivé sur place, les caméras de Radio-Canada tournaient et nous avons fait parti du reportage.



La soirée fut très occupée par plusieurs personnes qui sont venu nous voir suite à la parution de l’article, même parfois avec l’article en main pour bien confirmer que c’était nous. Nous avons eu tellement de visiteurs que nous en avons presque perdu la voix, Advil à la rescousse avant le dodo. L’engouement pour la vie nomade est très présente et alléchante pour plusieurs. Ils sembleraient que pour certains qui ne peuvent laisser tout tomber et partir, nous sommes devenus leurs simulacres un peu comme un show de téléréalité. Ça fait bizarre mais on comprend.

Nous avons passé la nuit sur la rue près du site avec d’autres vanneux sans problèmes. Tôt le samedi matin dans le Mile End, c’est comme la maison familiale après un lendemain de veille arrosée, c’est pas mal calme et tranquille. Un moment propice pour aller prendre une marche et prendre quelques photos pendant que madame fait la grasse matinée au lit.



Nous avons passé la journée au camping de mon beau-frère pour un délicieux souper en très bonne compagnie dans le coin de Rawdon. La magie des réseaux sociaux agrémente beaucoup la vie nomade. Les contacts qui sont fait en ligne et en personne ont grandement augmenté notre réseau de contacts. Nous n’avions pas fini de manger que nous recevions une invitation pour déjeuner à 26 km de notre position avec l’offre de stationner dans l’entrée pour la nuit. Merci à Michelle et Jacques, la vue et les œufs valaient la petite route de campagne au milieu de la nuit. De retour à Montréal pour le reste de la semaine. On va peut être se ramasser à Québec dans les prochains jours…on va voir.


Bonne Route.

Gerry J

mercredi 22 août 2018

Le Vanlife, c’est gérer des ressources.

Moncton NB, au laundromat.

Vivre dans une van, c’est devoir gérer des ressources de toutes sortes. Après 17 ans dans la gestion d’un service municipal à devoir performer avec des ressources minimales, sans compter les bâtons dans les roues qu’on se fait garocher à l’interne et à l’externe, gérer 72 pieds carrés de machine à aventure c’est un pet.

Tout doit être pris en considération vu la quantité limitée des ressources. L’espace, l’eau, l’essence, l’électricité et la nourriture. Les finances aussi bien sûr, mais ça c’est la job de ma navigatrice. Par contre, nous sommes tous les deux conscients que nous n’avons pas une fortune à notre disposition, on fait attention.

L’espace, 72 pieds carrés c’est pas gros. Chaque objet doit justifier son existence et ceux qui peuvent avoir deux, voir trois fonctions ont la priorité. Le poids aussi compte pour beaucoup, un paquet d’affaires pas pesante et bien ça devient pesant tous ensemble. Du poids mort inutile ça bouffe du gaz, le gaz coûte de l’argent, l’argent pleut pas du ciel. On aime aussi pouvoir exister dans notre micro maison sans être claustrophobe. Pour les curieux qui nous suivent depuis le début, oui on largue encore du stock.

L’eau, c’est pesant et ça prends de la place. Par contre, 3 jours sans et tu meurs. La quantité que nous avons à bord est d’environ 30 litres. Chaque goutte compte. Fini de laisser l’eau couler pour rien en te brossant les dents. Je suis pas mal bon car maintenant j’arrive à le faire avec moins de 150 ml. On oublie que lorsque nous sommes branchés sur un réseau d’aqueduc d’eau potable qu’il s’agit presque d’un miracle avec tout ce qui a derrière. Demandez aux immigrants qui viennent de débarquer ici d’un pays du tiers monde. Chaque fois qu’ils ouvrent le robinet est un émerveillement pour eux. Notre technique de remplissage est très simple. Un 4 litres vide qui peut aller prendre de l’eau de n’importe quel robinet. Parfois, simple is beautiful.

La nourriture est plus facile à gérer. Toute la question est d’en avoir en quantité suffisante, être capable de la conserver jusqu’à son utilisation et d’éviter le gaspillage. Les viandes et autres produits périssables sont achetés en petite quantité et dans le but de les consommer le plus vite possible. On travaille là dessus car bien que notre frigo est petit, il est assez gros pour oublier qu’on a certains aliments dedans qui se perdent à la longue.

L’essence, notre plus grosse dépense lorsque nous parcourons de grande distance. Faire le plein à l’extérieur de Montréal le plus souvent possible est devenu un rituel. Je garde une vitesse de croisière de 95 km/h sur l’autoroute qui nous donne une consommation de 16.5 litres au 100km. Pas mal pour une grosse américaine avec un V8 à carburateur. L’entretien religieux du moteur contribue également à son rendement. Je ne cache pas qu’à l’occasion je remplace les litres aux 100 par les sourires aux 100…VRRAAOOOOUM! On essaye aussi de garder nos déplacements de façon linéaire et planifier nos activités selon ceux-ci. Tourner en rond brûle du gaz pour rien et ça m’écœure au plus haut point.

L’électricité, oui nous produisons gratos notre propre énergie grâce à cette grosse boule de réaction nucléaire qui se lève sans faille chaque matin, je parle du Soleil bien sûr. Par contre, contrairement à la corporation à profit  de l’état qu’est devenu l’acte d’altruisme de René Lévesque, notre électricité n’est pas constante et infime. Nous produisons seulement à la lumière du jour et selon son intensité. Une belle longue journée ensoleillée nous permet d’allumer absolument tout, mais je dis bien tout, et d’avoir du courant à ne pas savoir quoi faire avec. Par contre, les journées nuageuses ou pluvieuses sont une autre histoire. Nous devons avoir assez de courant en réserve pour que notre frigo fonctionne toute la nuit. En ce moment même, j’écris ces lignes avec un œil sur notre contrôleur puisque nous avons une journée nuageuse. Je devrais cesser mes activités au plus tard vers 15h00 si le Soleil ne se pointe pas bientôt.

Coudonc! Avec toute se trouble là, c’est quoi l’attrait du vanlife? Et bien pour nous c’est d’avoir une quantité énorme de temps devant nous pour faire ce qu’on veut, quand on veut. Vivre quoi!
Bonne Route.

Gerry J

lundi 20 août 2018

Une semaine typique en Vanlife.

Une occasion d'être chic, une exposition d'auto.
Juste pour vous donner une idée de qu'est-ce qui se passe quand on vit dans une van, voici les grosses lignes de notre semaine. Arrivée à Montréal après17 jours sur la route, on retourne squatter dans notre croissant favori dans Hochelag. On lave le linge, lave l'équipage et on fait un peu de ménage, un gros 20 minutes.

Ma navigatrice va faire du magazinage avec une copine, je squatte devant le condo, fait un peu de post édition, me fait cuire des ramens avec des échalottes fraîches, fait la vaiselle. On passe la soirée chez nos amis, de retour à Hochelag pour le dodo.

L'avantage d'avoir une van vintage, on peut participer à des expositions de voitures antiques. C'est une belle occasion de rencontrer des gens, c'est une belle activité qui coûte pas cher et ça me donne un coup de pieds dans le derrière pour laver l'extérieur du truck. Beaucoup de visites, de rencontres et de plaisir.

Le lendemain on fait du house sitting chez ma fille. On lui envoie un texto pour lui dire qu'on fait un party de ti-vieux. Viagra et dentiers partout! En réalité, on chill et on fait un peu de ménage pour eux. Pendant cette journée j'ai été approché deux fois pendant que je fumais une clop devant la van. Une demande pour un billet d'autobus qui fut donné avec une bouteille d'eau froide et une heure plus tard on m'offre du blé d'inde gratos parce que je vis dans ma van. Trop drôle! Je fais vagabond ça l'air.

Bonne Route.

Gerry  :)

mardi 14 août 2018

Mon Go Bag, qu'est ce qu'il y a dedans?


Dans le domaine du "Prepping" on préconise toujours d'avoir un Go Bag contenant l'essentiel advenant la nécessité d'évacuer son domicile en cas d'urgence dans le style, mais sans être exclusif, apocalypse zombie.

En vivant la vie nomade, le risque que notre maison soit en difficulté ou soudainement immobile au milieu de nulle part est très présent. Devoir quitter la van pour aller chercher de l'aide peut arriver n'importe où et n'importe quand. D'ailleurs, choisir comment loin on veut s'éloigner du monde civilisé devrait être relatif à la distance que vous êtes prêt à faire à pieds pour y retourner.

Un Go Bag s'imposait et j'ai mis mon $50 sur un backpack style militaire semi-imperméable avec plein de poche. Il est pratique non seulement en mode urgence mais aussi pour des sorties de tous les jours autant pour aller chercher du lait en campagne que pour explorer la jungle urbaine. Voici ce que j'ai dedans:

  • Lampe de poche
  • Batteries de spare
  • Multi tool Leatherman
  • Pierre à aiguiser
  • Sifflet
  • Boussole
  • Écouteur
  • Câble et prise pour recharger téléphone et caméra
  • Trousse de premier soins
  • Ciseau
  • Advil
  • Briquet, mini couteaux et crazy glue dans la bouteille d'Advil
  • Crayons
  • Pad de notes
  • Mousquetons
  • Cordes de parachute tressées
  • Shemag
Ces items sont dans mon sac en permanence. J'y ajoute au besoin d'autres items selon l'aventure qui m'attend. Eau et bouffe entre autres. Je vais bientôt y ajouter des glow sticks et du ruban fluo après avoir perdu de vue mon accès à un sentier lors d'une expédition de photo de nuit.

Un mot sur le Shemag, le morceau de linge sous le sac et tous les cossins, il devrait faire partie intégral du kit de chaque membre de l'équipage d'un véhicule d'aventure utilitaire. Ce morceau de coton à plusieurs utilités. Un foulard quand il fait froid, un abri du soleil et des moustiques, imbibé d'eau et mis autour du cou en pleine canicule pour se garder au frais, se déguiser en Ninja et j'en passe. J'en ai deux dont celui-ci en permanence dans le sac.

N'oubliez pas que le poids de votre sac est intimement relié à votre niveau de comfort et votre endurance. 

Bonne Route

Gerry  :)



dimanche 12 août 2018

Quand le jus vaut la presse.

Fleuve St-Jean, Woodstock, Nouveau-Brunswick

On a passé un deux semaines rocambolesques. Libéré de diverses obligations, nous étions enfin libres de rouler là où le vent nous porte pendant quelques jours avant de nous diriger vers le Nouveau-Brunswick pour un Van In. La sensation de liberté totale et de ne pas avoir d'horaire et aller où bon nous semble est enivrant. La liberté est une douce drogue qui amène immédiatement à l'euphorie. 
 
Chez Seaside Chevrolet à Shediac. Tiki a le même traitement qu'une Cadillac 2018 par le concessionaire.
Tiki Motel est notre pusher et comme tout bon dealer, elle demande son prix et parfois pas selon un horaire établi. Après une superbe semaine et des rencontres fabuleuses, nous avons passé à 30 secondes de perdre absolument tout. Entre me lever de ma chaise et mettre un terme à la catastrophe en devenir, 1.5 secondes, j'avais déjà les scénarios derrière la question: On fait quoi un coup que tout ça est parti en fumée?

Par chance, la batterie fut débranchée assez vite pour mettre un terme à l'embryon d'incendie sous le tableau de bord. La communauté du vanning, de nouveaux amis Acadiens et un concessionnaire GM des plus extraordinaires, Seaside Chevrolet à Shediac, nous on remis sur la route en 2 jours.

Deux jours d’anxiété à ne pas savoir si on pouvait sauver notre Tiki. Deux jours à ce demandé si c’était pas irresponsable de ma part de nous embarquer dans un tel projet. Deux jours à tout remettre en question. Au final, la van a été sauvé par $220 de pièces qui étaient miraculeusement encore disponible chez GM et un mécano honnête plein de talents. Oui, ça couté cher, mais la paix d’esprit n’a pas de prix.

Aussi vite en mode catastrophe, aussi vite de retour dans les bras de cette liberté tant brimée aujourd’hui mais oh combien sous estimée. Est-ce que j’ai fait une erreur? Est-ce fou de vouloir poursuivre le rêve? Je dis NON.



Le trésor au bout du risque est trop précieux pour lâcher prise. Si je dois manger des nouilles Ramen chaque jour jusqu’à la fin pour me permettre de vivre ce rêve, ainsi soit-il. La liberté est un fruit dont on ne peut se passer un coup qu’on y a vraiment goûté.

Bonne Route

Gerry :)

mardi 7 août 2018

Tiki Motel à presque passé au feu!




Suite au Gathering of the Vans de Vanclub à Scoudouc au Nouveau-Brunswick, on a eu un problème pour faire démarrer la van dimanche soir à Dieppe. Bizoune à gauche, bizoune à droite, elle démarre. On part tout de suite à notre camp de base temporaire chez des amis à Shediac. Je ferme les fenêtres, ferme l'ignition et tente de la repartir à nouveau...rien.

Un problème avec la clé d'ignition s'était pointé le nez il y a quelques années pour disparaître aussitôt. La pièces s'est finalement fait Hara Kiri dimanche soir. J'ai par chance trouvé la pièce par un membre de Vanclub que j'ai rencontré au Van-In.

Installe la pièce ce matin et vrooom! 2 essais plus tard...rien. Le démarreur est en cause. Pendant que je discute avec mes collègues de voyage, une fumée intense sort par les fenêtre avant! Je saute sur la pôle positive de la batterie et l'enlève à mains nue. Nous étions à 30 secondes de la catastrophe.

Il y a un excellent mécanicien spécialiste en électricté ici mais il est plein pour les 2 prochaines semaines. On a rendez-vous demain matin chez GM à Shediac. On verra là.

Bonne Route

Gerry  😊

vendredi 3 août 2018

Boondocking 101

Avant de vous expliquer comment faire, veuillez lire mon article sur la définition du boondocking et ses règles si ce n'est pas déjà fait.

Récemment, certaines ressources en ligne ont cessé de divulguer les endroits de boondocking afin de mieux les protéger. Les sites commençaient à être restreint et plusieurs, par manque de connaissances ou par paresse, se joignaient seulement pour connaître ces endroits.

Avant l'internet, les vanneurs trouvaient des spots quand même. C'est pas facile mais c'est pas compliqué. Si vous êtes insécure, anxieux ou avez la chienne de faire du boondocking, ceci n'est simplement pas pour vous. Je vous suggère de contempler d'autres options de voyages.

Pour les autres, on va vous montrer à pêcher, pas juste vous donner un poisson.

Les Walmart et autres commerces du genre, lorsque permis,  sont toujours un bon plan B lorsque vous êtes en transit ou si le temps presse et que vous n'avez rien trouvé.
Toujours avoir un plan B.

Faite de la reconnaissance de votre destination avec Google map. Un outil fabuleux pour voyager de son domicile. Ça va au pire vous donner une idée dans quel coin vous vous dirigez. Une chose à garder en tête les endroits populaires et touristiques ne sont pas les meilleures places pour des dodos gratos.

Les guichets d'information touristiques sont une bonne ressource. Bien qu'en général les gens sur place poussent les campings, parfois vous pouvez être chanceux. Parfois ces endroits sont ok pour le dodo.

Vous pouvez aussi couper la poire en deux. Passer la journée et la soirée à un spot de rêve qui ne permet pas le stationnement de nuit et aller vous couchez au Walmart le plus proche.

Les coins spéciaux et paradisiaques, il faut les chercher en explorant, ça fait partie de l'aventure du boondocking. Les beaux spots en général sont garder précieusement par ceux qui les trouvent et partager avec des connaissances. Les van meet et autres rencontres sont des bonnes occasions pour rencontrer ces gens, démontrer que vous êtes du bon monde et peut être que vous pourrez scorer un spot ou deux.

Un autre truc qui aide au Québec est de trouver la rue "de l'église" ou "du quai" dans le village de votre choix. Les églises sont la plupart du temps tolérantes, faut pas se gêner pour laisser un don et les quais fédéraux sont de juridiction...fédérale. Les règlements municipaux ne s'appliquent pas sur une propriété de la Couronne.

Au pire des pires, stationnez votre van légalement sur la rue. Ce que vous faites dedans, dormir, n'est pas illégal...pas encore.

Les villages relais ont également des endroits dédiés pour l'arrêt dodo. Faut juste prendre la peine de les chercher. Google is your friend toujours.

Finalement un arrêt dodo dans un camping à l'occasion n'est pas une mauvaise affaire. Une occasion parfaite pour une douche, laver le linge, recharger ses batteries (Celles de votre van et la vótre) et aller aux renseignements avec les gens qui connaissent le coin.

Bonne Route

Gerry  :)

Addendum, si vous trouvez un spot avec de la vitre cassée, des bouteilles de bières vides, des graffitis, etc. Passez tout droit, c'est probablement pas un spot sécuritaire.