mercredi 25 juillet 2018

C'est quoi ça le Boondocking?

Quelque part dans la Belle Province
Le boondocking est un terme anglais qui signifie en gros de demeurer quelque part sans frais de séjour. On va pas s'attarder sur la définition grammaticale mais plutôt sur c'est quoi au juste cette bébitte là. Il faut garder pour compte que la définition peut être différente tout dépendant à qui on parle. Je vous propose de prendre en considération celle de votre humble auteur.

En premier lieu, boondocker c'est l'aventure. Explorer ou bon le vent et la route nous emporte et garder les yeux ouverts. Prendre en considération des endroits qui pourraient appaître non conventionnels. C'est certain qu'un endroit éloigné au bord d'un lac peut être l'ultime, et rare, emplacement paradisiaque. Mais il ne faut pas mettre de coté l'inverse qui pourrait être un simple espace sur la rue. On peut planifier un voyage en boondocking avec diverses applications, Google maps ou des informations dénichées ici et là. Par contre, le boondocking n'est pas une recette parfaite comme louer un camping ou un hôtel, loin de là. La prolifération de groupes sur les réseaux sociaux qui publie ces "spots" améne un plus grand volume et les résidents locaux de ces endroits allument vite. Mettons qu'un fifth wheel qui occupe 4 à 5 espaces de stationnements dans un parc public, ça dérange. Plusieurs sites disparaissent à cause de se genre d'abus.

Pour préserver ces sites le plus possible et de pouvoir profiter de l'acceuil que plusieurs endroits nous offrent toujours, nous devons parler des règles non écrites à suivre, ça c'est le secondo.


  1. Prendre le moins de place possible. Un avantage de voyager en van c'est qu'elle prends l'espace d'une seule voiture. Ok une grosse voiture mais tout de même une.
  2. Ne pas s'étendre. Sortir l'auvent, la table de pique nique et le BBQ en permanence dans un stationnement style Walmart, ça n'a pas sa place. Part ta génératrice tant qu'à y être. Un minimum de discrétion s'impose surtout si vous êtes seul. 
  3. Laisser l'endroit plus propres que vous l'avez trouvé. Même si c'est pas vos cochonneries, ramassez les parce que ça va possiblement passer sur votre dos et sur la comunauté nomade en général. Toujours facile de blâmer les étranges.
  4. Entrer en contact avec les résidents locaux. Pour certains, vous faites peur. Gênez-vous pas pour partir une conversation avec les gens du coin. Vous aimez la place parce que c'est beau? Dite leur. Les gens sont fiers et apprécient quand on leur dit que c'est beau chez eux. Qui sait, un conversation pourra ajouter à l'aventure.
  5. Acheter local. Quand on arrive dans un coin, on fait notre épicerie, on met du gaz, on se donne même la peine d'acheter les tomates locales quand elles sont annoncées sur les tablettes! Vous avez une lettre ou quelque chose à poster? Faite le sur place surtout si un bureau de poste est présent. Il faut contribuer aux endroits qu'on visite, pas les abuser à sec.
  6. Ne pas se stationner dans un endroit privé sans la permission du propriétaire. Cela va de soi.
  7. Ne pas s'éterniser au même endroits trop longtemps. Un soir pour les endroits que vous êtes pas certains.
  8. Ne pas répendre l'information aux quatres vents. Garder vos beau spots pour les gens de confiance sinon ils vont disparaître pas mal vite. C'est certains que plus d'endroits viendront à disparaître si la tendance des vacances à rabais se maintien. Par contre si l'information est diffusée à outrances, les gens qui ne se donnent pas la peine de contribuer ou de vraiment comprendre la fragilité de ce privilège vont en abuser et ils disparaîteront plus vite. Mon opinion, ce n'est pas une vérité absolue.

Troisièment, faire du boondocking c'est aussi de prendre des risques. Coucher dans son véhicule en dehors de l'enclos sécuritaire qu'est le camping apporte des défis. Il faut être prêt à quitter les lieux au beau milieu de la nuit (Toujours stationner le devant du véhicule vers la sortie et garder le poste de conduite libre.). Au mieux, vous vous faites déranger par des policiers qui veulent savoir qu'est-ce que vous faites là (Voir règle #4.) et au pire, des voyoux voudront s'en prendre à vous pour le simple plaisir de la chose (Voir règle #4.). Il faut être mentalement prêt pour ce genre d'éventualité. Si vous n'êtes pas prêt, ne faite pas de boondocking.

Finalement, si vous croyez que le boondocking n'est que la simple activité de se stationner oû bon vous semble sans considération, que c'est une façon facile et économique de faire du camping, vous êtes dans le champs. Faites vos réservations au camping de votre choix et amusez-vous selon vos besoins.

Bonne Route.

Gerry  :)

3 commentaires:

  1. Superbes règles: Leave no trace est le letmotiv de ce genre de voyage! Pour confirmer qu’il faut parler avec les gens, voici un exemple qui m’a renversé.
    Kingston, on manque le dernier traversier le soir. La barriere est fermée. Il fait chaud, il y a des bibittes et nul part ou aller dormir en vue. Je stationne mon safari condo (16 pieds) en face d’une demeure. Je vois le proprio. Je lui demande si c’est ok. Il me réponds NON!
    Il s’approche et me dit c’est pas idéal comme spot!! Il me dit d’aller sur le quai (lac Ontario) et de passer la nuit là. Il y a de l’eau et de l’électricité à ma dispo.
    Comme on est en zone douanne américaine (Fermée pour la nuit), je lui demamde ce que je dirai aux douanniers si on me questionne d’etre sur le quai car tout est fermée. Qui me donne la permission?
    Il réponds, je suis le propriétaire de la compagnie des ferrys! Tout ceci est mon terrain et mes ferry!

    Aucun camping aurait pu m’offrir cette vue, mais un spot de boondock c’est parfois un privilège qui n’existe qu’une fois.

    A vous de créer ces moments, osez et respectez!

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  2. Merci d'avoir partagé cette expérience avec nous Hébert.

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